(pour Ezio)
Rien…
Et puis cette forme
dans l’espace confiné, aveugle, profond
apparaît animale, quasiment étrangère,
pourvue des caractères du vivant :
étincelant papillon danse sur l’axe de son cœur creux, s’enroule et se projette, respire et se resserre, se camoufle, s’irise, se déploie, miroite, trébuche, s’assombrit, se déchire, se relève, s’illumine, s’entrelace, hoquète et minaude, improvise, irradie, se recoiffe, s’accomplit, s’immobilise
– forme humaine après cette parade –
j’observe
la croissance de ton ombre ravi,
atomes à si peu de secondes,
dans ce désordre éblouissant.
Lire le reste de cette entrée »